You are currently viewing <span class="dojodigital_toggle_title">La méthode pour des levées de fonds réussies</span>

La méthode pour des levées de fonds réussies

Pour des levées de fonds réussies, les entrepreneurs doivent se poser les bonnes questions :

  • Est-ce que ma startup est éligible à une levée de fonds ? En effet, l’entrepreneur doit avoir l’ambition de construire un grand business. La taille du marché doit être supérieure à 1 milliard d’euros. La startup doit être innovante et scalable.
  • Est-ce le bon moment pour lever des fonds ? Le meilleur moment est lorsque la startup réalise déjà du chiffre d’affaires et qu’il lui reste de l’argent disponible dans ses caisses.
  • Dois-je me faire accompagner par un leveur de fonds ? Cela dépend de la situation de la startup mais si les fondateurs n’ont pas de réseaux d’investisseurs et manquent de temps alors oui, il vaut mieux se faire accompagner par un leveur de fonds.
  • Quels sont les documents investisseurs à préparer ? Un pitch deck, un teaser et un prévisionnel financier.
  • Comment sélectionner les investisseurs ? Il faut d’abord déterminer le stade de développement de sa startup pour savoir si on s’adresse plutôt à des réseaux de business angels ou des fonds d’investissement. Ensuite, il faut chercher les secteurs d’appétences des investisseurs et trouver un moyen original de les approcher autrement que par mail.
  • De quelle manière faut-il se préparer aux rendez-vous investisseurs ? Les entrepreneurs doivent apprendre leur pitch et tout connaître sur leur secteur d’activité.
  • Une fois toutes ces étapes passées, il ne reste plus que la rédaction des lettres d’intention, la due diligence (audit de la startup) et la signature du pacte d’actionnaires (accompagnement par un avocat conseillé).
  • Enfin, un emprunt bancaire peut accompagner les levées de fonds réussies.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à lire l’article ci-dessous.

Advimotion est un cabinet de conseil financier qui accompagne les startups et les PME dans l’obtention de financements non dilutifs et les levées de fonds en equity. Nous intervenons également comme conseil dans les opérations cessions d’entreprises pour représenter de la meilleure manière les intérêts des vendeurs.
Nous proposons des services de conseil stratégique et de DAF externalisé afin d’assurer le suivi financier et opérationnel de votre activité. Enfin, nous nous occupons de la rédaction de la documentation investisseurs : business plan, pitch deck, création de fichiers de reporting et calcul de valorisation.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter.

Nous organisons régulièrement des ateliers et conférences adressés aux porteurs de projets et aux dirigeants de start-up et PME. Pour voir la liste des ateliers et webinars disponibles, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour réserver une place.


Ci-dessous le chemin que doivent emprunter les entrepreneurs pour réussir leur levée de fonds.

Se poser des questions sur l’éligibilité de sa startup pour des levées de fonds

  • L’entrepreneur veut-il développer un grand ou un petit business ? S’il s’agit d’un petit business alors la dilution de capital n’est peut-être pas la solution. En revanche, développer une grande entreprise demande plus de moyens financiers, le but étant de se développer le plus rapidement possible afin de devenir leader sur son marché.
  • L’entrepreneur est-il sur un grand ou petit marché ? Une bonne taille de marché commence à partir d’1 milliard d’euros.
  • La startup est-elle innovante ? L’entrepreneur doit se présenter devant les investisseurs avec un produit ou un service qui va dépoussiérer une vielle industrie ou apporter une nette amélioration à ce qui existe déjà.
  • La startup est-elle scalable ? Peut-elle augmenter son chiffre d’affaires tout en réalisant des économies d’échelle ?

Ces questions permettent à l’entrepreneur de se lancer dans l’aventure de la levée de fonds en partant sur de bonnes bases.

La question du timing : Est-ce le bon moment pour des levées de fonds ?

  • Le bon moment pour une startup est lorsqu’elle a prouvé sa capacité d’exécution, lorsqu’elle a vendu ses produits ou ses services à ses premiers clients et qu’elle dégage un chiffre d’affaires aussi infime soit-il.
  • Les entrepreneurs doivent anticiper leur besoin en financement. En effet, il ne faut pas attendre de ne plus avoir d’argent dans les comptes de l’entreprise mais plutôt anticiper la levée de fonds 6 à 8 mois avant la fin du cash dans la société.

Ainsi, la question du timing est également très importante.

Se faire accompagner par un leveur de fonds ?

  • L’accompagnement par un leveur de fonds n’est pas une obligation mais selon Pascal Mercier, co-fondateur et directeur associé d’Aelios Finance : « Plus de 50% des deals s’effectuent par l’intermédiaire de leveurs de fonds ». En effet, les leveurs de fonds maîtrisant le langage des investisseurs, votre dossier a plus de chance de se retrouver sur le haut de la pile des dossiers des investisseurs.
  • Pour approcher les leveurs de fonds, une simple présentation de la startup est suffisante. Ils se chargeront de réaliser la documentation financière et de chercher les investisseurs adéquats.
  • Si vous ne choisissez pas l’accompagnement par un leveur de fonds, alors il est conseillé de mettre une personne responsable à temps plein sur la levée de fonds pendant que le reste de l’équipe reste concentrée sur l’exécution quotidienne pour maintenir les métriques de la société. Cette personne rédigera tous les documents financiers et sera le point entre la startup et les investisseurs.  

Préparer les documents de présentation pour des levées de fonds

Les documents investisseurs comprennent :

  • Un pitch deck qui comprend une trentaine de slides. C’est sur ce document que s’appuient les investisseurs pour prendre leur décision finale. Il doit montrer : Le problème, la solution, la taille du marché, l’analyse concurrentielle, l’avantage comparatif, le business model, les technologies utilisées, les hypothèses commerciales et financières, l’équipe et la décomposition du besoin en financement.
  • Un teaser : Il s’agit d’une version allégée du pitch deck d’une quinzaine de pages. Ce document sera utilisé pour les premiers échanges avec les potentiels partenaires financiers.
  • Un prévisionnel financier sur 5 ans qui comprend un compte de résultat et bilan prévisionnel, un plan de financement et des tableaux de flux de trésorerie mensualisés.

Ces documents doivent faire rêver, tout en restant vrai, et rassurer les investisseurs en leur démontrant que l’entrepreneur et son équipe savent exécuter et comprennent le business sur lequel ils travaillent.

Sélectionner les investisseurs à approcher 

En fonction du stade de développement de la startup et du besoin de financement, il faudra soit s’approcher de business angels soit de fonds d’investissement.

Lors de la sélection des investisseurs, l’entrepreneur doit garder deux informations en tête :

  • Les investisseurs ont des secteurs de prédilection. Ainsi, il faut savoir qui approcher en fonction du cœur d’activité de la startup. Par exemple, le fonds d’investissement Sofinnova Partners s’adresse surtout aux entreprises œuvrant dans le secteur des sciences de la vie alors qu’IDInvest Partners investit dans des entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies de l’information.
  • Les investisseurs financent peu de dossiers par an. Par exemple, Partech, fonds d’investissement franco-américain, reçoit 1000 dossiers par an et conclu 2 deal par an pour des tickets dans les millions d’euros. Kima Ventures, fonds de business angels crée par Xavier Niel, reçoit 500 dossiers par semaine et investit dans 100 startups par an pour des tickets de 150 000€ en moyenne.

Par conséquent, envoyer des mails n’est pas suffisant car les investisseurs en reçoivent une cinquantaine dans une journée. Ce qui fait la différence, c’est de trouver les adresses et de rencontrer les investisseurs ou leurs associés, d’aller à des rencontres ou des événements investisseurs ou de prendre son téléphone pour les appeler.

Enfin, n’hésitez pas à prendre le temps de sélectionner les bons investisseurs sachant qu’ils feront partie du conseil d’administration pendant minimum 4 ans. Il faut donc qu’il y ait des échanges courtois dès le début de la relation entrepreneur-investisseur.

Se préparer aux rendez-vous investisseurs

Le premier rendez-vous dure environ 1h30. L’entrepreneur va présenter ses documents sans trop rentrer dans les détails des chiffres. Le but du premier rendez-vous est de faire comprendre avec des mots simple le business à l’investisseur. En effet, ce dernier va jauger la viabilité du business et la solidité de l’équipe. Il devra également réexpliquer ce qu’il a compris à ses associés. Ainsi, l’entrepreneur doit connaître par cœur son sujet et rester le plus naturel possible dans l’espoir d’obtenir un second rendez-vous.

Les rendez-vous suivants permettront de rentrer dans les détails des chiffres, de la valorisation, de la stratégie commerciale et financière. Les investisseurs voudront aussi rencontrer toutes les personnes clés de l’équipe. Ainsi, tous les membres de l’équipe doivent être préparés et maîtriser le pitch.

Préparer la période de due diligence

Une fois les rendez-vous investisseurs terminés, des lettres d’intention seront signées et la période de due diligence débutera. Lors de la due diligence, il est conseillé d’être réactif et d’envoyer rapidement les documents demandés qui seront audités.

Préparer en emprunt bancaire en parallèle

Une fois la due diligence terminée, le pacte d’actionnaires sera rédigé et signé. Il est conseillé d’être accompagné par un avocat pour cette partie juridique. C’est ainsi qu’est conclue la levée de fonds. Cependant, l’entrepreneur et son équipe peuvent aller un peu plus loin en faisant jouer l’effet de levier. En effet, comme les fonds propres augmentent, la startup peut s’endetter à hauteur du montant de la levée de fonds. Ainsi, en parallèle de la levée de fonds, il peut être intéressant de commencer les démarches pour un emprunt bancaire.  

Pour conclure

Le chemin pour des levées de fonds réussies doit à présent être plus clair. Aussi, l’entrepreneur ne doit pas oublier que lui et l’investisseur sont à égalité. En effet, il offre une opportunité à un investisseur et l’investisseur offre à l’entrepreneur la possibilité d’aller plus vite dans son développement. Ainsi, il faut veiller à ce que le pacte d’associés soit équilibré et qu’aucun des deux partis ne se sentent lésés.

Enfin, l’entrepreneur doit se rappeler de sa responsabilité qui est d’utiliser avec intelligence l’argent des investisseurs et de penser à la sortie de ces derniers afin que la relation de confiance perdure et que l’investisseur continue à financer la startup lors des prochains tours de table.

Si vous souhaitez continuer à nous lire, vous pouvez nous retrouver sur Medium.

Advimotion, votre partenaire de croissance.